Fortement inspirée par les mythes de Diane Chasseresse et de la Lune, la série des Trophées de Julie Coustarot est teintée d’onirisme et d’inquiétante étrangeté. Les corps presque nus des femmes qu’elle met en scène sont tantôt tronqués, tantôt morcelés, et dialoguent avec l’incongruité de la taxidermie. Ici, ce sont des jambes qui surgissent, là, des visages dissimulés. Une signature ludique et étrange à la fois que nous donne à voir la photographe en noir et blanc et en couleurs.